Jour de fête, la France est qualifié pour la finale de foot... Mes voisins crient, chantent, sautent...c'est la joie!
Soudain, la femme hausse le ton, le mari aussi et pendant quelques instants, je me suis revue, enfermé dans ma chambre, dans un coin, recroqueviller à pleurer... A pleurer ma mère qui se faisait battre par cette homme que je suis censée appeller mon "père"!
C'est bizarre, ces deux voix n'avaient rien de triste, mais c'est le fait d'entendre crier, parler fort, entendre des coups (qui en fait étaient des bruits des pieds des gens qui sautaient) m'a transporter pendant un instant durant mon enfance...
Lorsqu'il en avait terminé avec ma mère, la tradition voulait qu'il s'en prenne à moi et mon petit frère. Pourquoi? Parce que n'en pouvant plus, et sachant pertinament que nous allions recevoir des bons coups, nous essayions d'intervenir.
C'est dingue comment lorsqu'on est petit, on voit une telle injustice, on se dit: "si j'avais la force... je le tuerais" ou encore "quand je serais plus grande... je le tuerai de mes mains"!
Je me rappelle que je me suis toujours promise de ne jamais, au grand jamais laisser un homme prendre le dessus sur moi!
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